Les territoires amérindiens du catholicisme : les identités tribales au sein de la Tekakwitha Conference (Bernadette Rigal-Cellard)

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Ma présentation résumera en premier les grands principes de l’inculturation tels qu’ils ont été développés en Amérique du Nord. J’explorerai ensuite sa mise en place par la Tekakwitha Conference, ce réseau d’Amérindiens catholiques, au départ un centre de réflexion créé par des pères missionnaires (bénédictins, jésuites, OMI) en 1939 pour améliorer l’évangélisation des tribus récalcitrantes au catholicisme. Il est nommé d’après Kateri Tekakwitha, une Indienne du XVIIe siècle qui fut canonisée en octobre 2012 et demeure à ce jour la seule sainte nord-amérindienne.

Au départ constitué exclusivement du clergé euro-américain, ce groupe, a  été pris en main par les Indigènes catholiques eux-mêmes dans les années 70, renforcés dans leur entreprise par Vatican 2. Je fais partie de ce réseau et j’ai participé à plusieurs de leurs gigantesques rencontres.

L’inculturation était pilotée par les pères jésuites et les oblats et les Amérindiens eux mêmes furent rétifs à l’appliquer dans les premiers temps, puis ils ont fini par l’accepter. Je montrerai comment certaines tribus ont interprété ces nouvelles modalités puis aussi les limites de celles-là : jusqu’où la culture tribale peut-elle s’inviter dans la pastorale sans émietter l’Eglise ? Y aurait-il un conflit possible entre Eglise universelle et territoires spécifiques ? Ma présentation sera accompagnée de photos et notamment des différentes représentations de Kateri selon la tribu et le territoire.

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