Thom Sicking s.j.
Université Saint Joseph – Beyrouth
La reconnaissance Les hagiographes sont une source essentielle pour connaître les figures des saints et saintes. Durant le colloque, il a été signalé à plusieurs reprises leur réticence à rendre compte des figures de sainteté féminine. Nelly Amri a signalé que les mystiques féminines ont rarement droit à une notice propre dans les dictionnaires : si elles sont mentionnées, elles le sont le plus souvent dans des notices collectives et sans noms propres. Christian Décobert a signalé la contradiction entre la popularité de Sayyida Nafisa et sa place réduite dans l’hagiographie. Norig Neveu a fait remarquer que des saintes sont marginalisées ou même effacées de la mémoire dans la région de Ma’an. Et même si le monde chrétien donne plus facilement une place importante aux saintes, Ugo Zanetti a fait une remarque analogue à celle de Nelly Amri : dans le synaxaire copte les saintes sont souvent regroupées, et leurs notices sont rares. Dans les temps modernes elles sont même absentes.
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Actes-colloque-sainteté-féminine (Sicking T. – Essai de synthèse)