Une philosophie du rituel est-elle possible ?

Vincent Delecroix

1/ Le rituel critiqué et manqué

Le rituel peut-il être un « objet » philosophique ? Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles la philosophie, et singulièrement la philosophie de la religion, a longtemps manqué le rituel, ne parvenant pas à l’élever à la dignité d’objet philosophique à part entière. Cette inaptitude est révélatrice à la fois des impensés qui sous-tendent sa conception du religieux et des motivations qui l’auront produite et guidée dans la modernité. Continuer la lecture

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Les rituels de la religion populaire traversent les frontières des religions

Présentation du colloque

Présentation du colloque

Thom Sicking s.j.

Tout être humain est confronté aux limites de son existence.  La plus grande est celle de la mort, elle est commune à tous. Durant sa vie l’homme se bat contre cette menace ultime sous toutes ses formes.  Elle peut venir de tout côté : la guerre, la pénurie, la maladie, les caprices de la nature, l’échec, ou d’autres formes encore. L’homme cherche donc à maîtriser toutes ses menaces. Il est donc normal que l’homme cherche des défenseurs puissants contre ce qui le menace et des assurances pour contrôler l’inconnu. Continuer la lecture

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Résumé: La tombe du weli Mohammad, siège d’une supplique collective : rites de pluie dans un village du Hermel

Résumé:

La deuxième rencontre du Cedifr a eu lieu comme prévu le jeudi 13 décembre 2012, et Mme Hoda Kassatly a fait son exposé sur “La tombe du weli Mohammad, siège d’une supplique collective : rites de pluie dans un village du Hermel”. 

Il s’agit d’une tombe simple dans une région pastorale. L’isolement du lieu fait qu’ici des très anciennes traditions se sont maintenues vivantes, tandis qu’elles ont disparues, ailleurs.  

L’exposé était accompagné de plusieurs photos et d’un petit film montrant  le déroulement d’une  procession destinée à attirer la pluie  Les enfants s’arrêtent devant chaque maison du village pour obtenir quelques dons. Le fruit de cette quête donne ensuite lieu à un repas festif qui réunit le village. Ce rituel qui s’adresse à « Oumm el Ghaith. » mère des intempéries, ressemble à des rituels recensés dans de nombreux autres pays de la région ou du monde mais a disparu partout ailleurs au Liban.  On peut cependant le rapprocher de la fête chrétienne populaire  de « Ste Barbe » (= Sainte Barbara), avec des chants semblables et une articulation de la processus très ressemblante. 

 

 

 

 

 

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La tombe du weli Mohammad, siège d’une supplique collective : rites de pluie dans un village du Hermel

Chers collègues et amis (es),

Le Centre d’études et d’interprétation du fait religieux (CEDIFR) de la Faculté des sciences religieuses de l’Université Saint-Joseph organise sa deuxième rencontre pour cette année qui aura lieu

le jeudi 13 décembre 2012 à 18h30

dans la salle de réunion du 9ème étage (exceptionnellement) du bâtiment des sciences humaines à la rue de Damas.

Vous y êtes cordialement invités

Mme. Hoda Kassatly

fera un exposé, sur le thème

“La tombe du weli Mohammad, siège d’une supplique collective : rites de pluie dans un village du Hermel”

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L’ESPACE URBAIN DE BAYRŪT AL-QADĪMA ET SES HABITANTS VERS 1860

Résumé

de l’intervention de M. Joseph Rustom qui a eu lieu le 15 novembre 2012

*Introduction de l’article avec le même titre,  paru en “Chronos”, n°25 (2012)

JOSEPH RUSTOM[1]

            Les changements rapides que la ville de Beyrouth a connus entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle ont créé une rupture importante de son espace urbain, compliquant notre connaissance de la ville historique et, par conséquent, notre compréhension de la ville actuelle. Du Beyrouth d’avant 1878, date du lancement du premier grand projet urbain, ne subsistent aujourd’hui que quelques lieux de culte dont l’implantation est étrangère au tracé urbain actuel et témoigne encore du tissu urbain médiéval. Il faut en effet beaucoup  d’imagination au promeneur d’aujourd’hui pour se représenter le souk al-Sakkāfin en longeant le mur sud de la mosquée al­’Umari, ou la rue Hārat al-Yahūd en contournant l’angle nord-est du terrain de la cathédrale Saint-Élie des grecs-catholiques.

            À l’instar des dessins d’architectes cherchant à reconstituer la villa mythique du Laurentin de Pline le Jeune à partir d’une lettre rédigée par le célèbre écrivain, cet exposé propose d’étudier les possibilités, même limitées, de spatialiser les données d’une source écrite, en dressant une carte virtuelle de Beyrouth et de la répartition de ses habitants à partir d’un registre de waqf sunnite datant de l’an 1278 hijrī (1862).

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

[1] Brandenburgische Technische Universitât, Cottbus, Allemagne.

 
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La géographie religieuse de Beyrouth à la fin du 19e siècle

Chers collègues et amis (es),

Le Centre d’études et d’interprétation du fait religieux (CEDIFR) de la Faculté des sciences religieuses de l’Université Saint-Joseph organise sa première rencontre pour cette année qui aura lieu

le jeudi 15 novembre 2012 à 18h30

dans la salle “Joseph Zaarour” au 6ème étage du bâtiment des sciences humaines à la rue de Damas.

Vous y êtes cordialement invités

M. Joe Rustom

fera un exposé, sur le thème

“La géographie religieuse de Beyrouth à la fin du 19e siècle”.

Pour nous aider à préparer cette rencontre, pourriez-vous nous informer si vous comptez y participer soit en répondant par mail à cette invitation, soit en téléphonant aux heures de bureau à Mlle Roula Talhouk

de 8h30 à 13h00 et de 14h00 à 17h00 (01 421 000 ext. 5805)

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Le protestantisme évangélique à Beyrouth, état des lieux, Fatiha Kaoues

Résumé de l’intervention de Mlle Fatiha Kaoues

Depuis quelques années, le protestantisme évangélique connaît une progression spectaculaire à l’échelle mondiale. Aucun continent n’est épargné. Le monde arabe et musulman est l’une des rares régions du monde à demeurer cependant rétive à ce déploiement. Le Liban y fait figure d’exception du fait de son caractère multiconfessionnel, et la liberté d’expression religieuse plus grande qui y est admise. De ce fait, les organisations évangéliques mondiales utilisent ce pays comme un véritable territoire de repli et de redéploiement du protestantisme évangélique dans la région. Ce sont surtout les églises pentecôtistes qui connaissent le plus grand essor au Liban. Elles se développent en priorité dans des quartiers populaires de Beyrouth ou de sa périphérie (Burj Hammoud, Nabaa) alors que les Eglises « mainline » liées au protestantisme historique (apparu au Liban au XIXe siècle à la suite de l’activité missionnaire protestante) se trouvent dans des quartiers socialement plus favorisés (Ras Beyrouth, Hamra, etc). Cette présentation évoquera la situation générale du développement évangélique dans le pays et s’attachera à l’analyse d’une église située à Nabaa en particulier.

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Le protestantisme évangélique à Beyrouth, état des lieux

Chers collègues et amis (es),

Le Centre d’études et d’interprétation du fait religieux (CEDIFR) de la Faculté des sciences religieuses de l’Université Saint-Joseph organise sa sixième rencontre pour cette année qui aura lieu

le jeudi 14 juin 2012 à 19h00

dans la salle “Joseph Zaarour” au 6ème étage du bâtiment des sciences humaines à la rue de Damas.

Vous y êtes cordialement invités

Mlle Fatiha Kaoues

fera un exposé, sur le thème

” Le protestantisme évangélique à Beyrouth, état des lieux”.

Pour nous aider à préparer cette rencontre, pourriez-vous nous informer si vous comptez y participer soit en répondant par mail à cette invitation, soit en téléphonant aux heures de bureau à Mlle Roula Talhouk

de 8h30 à 13h00 et de 14h00 à 17h00 (01 421 000 ext. 5805)

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Les lieux de culte de Beyrouth et de sa proche banlieue. Thom Sicking s.j.

 

Dans le cadre des rencontres mensuelles

du Centre d’études et d’interprétation du fait religieux (CEDIFR)

le jeudi 10 mai 2012

une conférence sur

“Les lieux de culte de Beyrouth et de sa proche banlieue”

a été donnée par le Père Thom Sicking s.j.

 

 

 

 

 

Résumé:

La densité des lieux de culte à Beyrouth est très grande. Dans la municipalité de Beyrouth (20,8 km2) il y a 186 lieux. Cela fait une densité de  7,6 lieux par km2. Dans la banlieue cette densité diminue (6,1 lieux par km2). Il faut donc expliquer aussi bien le phénomène de la densité que la différence entre la banlieue et la ville elle-même. Si l’on analyse le phénomène de plus près on découvre qu’il y a différents genres de lieux de culte, et que leur construction correspond à des motivations diverses. Une autre explication se trouve dans la mixité de la ville de Beyrouth où la majorité des 18 communautés libanaises sont présentes, tandis que dans la banlieue les quartiers sont plus homogènes. L’exposé a fait un tour d’horizon de ce panorama, en attendant la fin de la recherche qui vise une publication, avec la carte des lieux de culte, une brève notice historique sur chacun avec photos (si disponible) et un ensemble d’articles et analyses.

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L’histoire de quelques lieux de culte monumentaux de Beyrouth, Ray Mouawad

Rencontre dans le cadre du CEDIFR, le 29 mars 2012

Exposé de Mme Ray Mouawad sur « l’histoire de quelques lieux de culte monumentaux de Beyrouth ».

Le centre de Beyrouth, correspondant à peu près à la limite de la vieille ville autrefois entourée d’une enceinte, comprend quelques mosquées et églises monumentales, restaurées après les dégâts subis durant la guerre de 1975-1990. Ceux qui connaissent Beyrouth savent qu’il suffit de creuser en dessous de ces bâtiments pour trouver les traces d’autres lieux antérieures.  Mme Mouawad a promené ses auditeurs sur un circuit allant du Mosquée de l’Emir Assaf à la cathédrale maronite Saint Georges, en passant par la grande Mosquée el-Omari, la mosquée de l’Emir Mounzer et la cathédrale grecque orthodoxe Saint Georges. Pour chaque lieu elle a retracé l’histoire dans la mesure où les fouilles et les documents disponibles le permettent. Il n’est pas possible de traiter tous les lieux au cours d’un seul exposé, mais les quelques cas cités donnent déjà un aperçu de l’histoire  mouvementée de ces édifices qui ont parfois changé de religion au cours de leur histoire.

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