L’ESPACE URBAIN DE BAYRŪT AL-QADĪMA ET SES HABITANTS VERS 1860

Résumé

de l’intervention de M. Joseph Rustom qui a eu lieu le 15 novembre 2012

*Introduction de l’article avec le même titre,  paru en “Chronos”, n°25 (2012)

JOSEPH RUSTOM[1]

            Les changements rapides que la ville de Beyrouth a connus entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle ont créé une rupture importante de son espace urbain, compliquant notre connaissance de la ville historique et, par conséquent, notre compréhension de la ville actuelle. Du Beyrouth d’avant 1878, date du lancement du premier grand projet urbain, ne subsistent aujourd’hui que quelques lieux de culte dont l’implantation est étrangère au tracé urbain actuel et témoigne encore du tissu urbain médiéval. Il faut en effet beaucoup  d’imagination au promeneur d’aujourd’hui pour se représenter le souk al-Sakkāfin en longeant le mur sud de la mosquée al­’Umari, ou la rue Hārat al-Yahūd en contournant l’angle nord-est du terrain de la cathédrale Saint-Élie des grecs-catholiques.

            À l’instar des dessins d’architectes cherchant à reconstituer la villa mythique du Laurentin de Pline le Jeune à partir d’une lettre rédigée par le célèbre écrivain, cet exposé propose d’étudier les possibilités, même limitées, de spatialiser les données d’une source écrite, en dressant une carte virtuelle de Beyrouth et de la répartition de ses habitants à partir d’un registre de waqf sunnite datant de l’an 1278 hijrī (1862).

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

[1] Brandenburgische Technische Universitât, Cottbus, Allemagne.

 
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